La médiocrité du cinéma français

Je suis désespéré de regarder ces films insignifiants même pas divertissant, depuis quelques années le cinéma français subventionné ne cesse de tomber de plus en plus bas dans la médiocrité.

Alors le cinéma français subventionné c'est drôle parce que cela vient de l'exception culturelle française. Face au cinéma américain et à juste titre, les intellectuels français ont défendu l'exception culturelle française, une sorte de protectionnisme pour défendre un droit à avoir un cinéma différent de celui des Américains. Une très bonne idée à priori mais qui se révèle aujourd'hui être une catastrophe, le cinéma subventionné produit de plus en plus de médiocrité.

Kad Merad a bien tenté de devenir un acteur et il réussi très bien dans des films avec de véritables scénarios et de vrais réalisateurs, où il réussi à camper un personnage profond touchant mais dans d'autre sombre merde Kad Merad fait ... du Kad Merad. C'était bien dans Kad et O, on rigolait bien mais pour un vrai film cela ne suffit pas. Alors pour les films subventionnés, il ne se penche pas trop sur la composition du personnage et c'est la médiocrité assurée.

Je souhaite également évoquer le cas Malik Bentalha !? Mais comment ? Comment est-ce possible de penser à employer ce gros boudineu comme acteur, ce n'est déjà pas un bon comique ! Quand je pense que j'ai regardé un film français dans lequel le réal ose mettre ce gros tas en slip, je n'ai pas les mots pour exprimer mon dégout de cette scène, ce gros tas de Malik Bentalha en slip c'est pathétique et qui cela peut-il bien faire rire, j'espère que ce n'est pas les Français qui payent avec leurs impôts, ces dérapages médiocres du cinéma subventionné.

L'année du requin

J'en arrive au clou du spectacle, le film le plus médiocre de l'année, j'ai nommé "L'année du requin" avec Marina Foïs, Kad Merad, Jean Pascal Zadi, j'ai eu la malchance de croiser ce film sur mon écran. Pour faire un film plus médiocre, il aurait fallu dépenser une énergie folle pour se creuser les méninges afin de trouver un truc plus médiocre. Tout y est dans la médiocrité. Le scénario est simple, il s'agit d'un requin qui vient taquiner le baigneur sur la plage et cela doit donner lieu à une série de situations cocasses. 

Alors la situation cocasse, c'est qu'il faut bien essayer de l'attraper ce requin, voir de le pêcher donc qu'est qu'on fait et bien oui, on mets Marina Foïs et Jean Pascal Zadi sur un bateau de pêche et alors donc, c'est qui qu'on va mettre sur le siège de pêche au gros ? Et bien oui, le noir, avec sa canne à pêche qui tente d'appâter le requin.

L'année du requin
L'année du requin

Et que croyez vous qu'il arriva, et bien oui, le noir va se faire emporter avec sa canne à pêche par le requin et faire un grand plouf !

L'année du requin et le noir fait plouf !
L'année du requin et le noir fait plouf !

Voici une scène d'une médiocrité totale, un tantinet raciste, ah bas oui mais comme le noir est d'accord (grassement payé) cela ne pose aucun problème de racisme. Finalement le racisme va bien avec quelques petits arrangements (menue monnaie).

Les gags sont tellement attendus que ce film est ennuyeux comme les pierres, tout au long du film on se dit mais non, quand même, ils ne vont pas la faire celle-là, elle est trop connue trop galvaudée, si si attendez et vous allez y avoir droit.

C'est la médiocrité du cinéma subventionné, une catastrophe culturelle française.

Pour relever le niveau

Pour ne pas rester sur une aussi mauvaise note car il n'y a pas que du médiocre dans le cinéma français fort heureusement, permettez-moi un vibrant hommage à Fabrice Eboué pour ses nombreux films, où j'ai ri, mais ri et qui sont tout le contraire de ce que je viens de vous décrire ici ; "Case Départ", c'est grandiose ! Et "Barbaque", c'est tout simplement une idée de génie quelle libération ces films !

Oui ! L'humour de Fabrice Éboué passe au cinéma, pas celui de Marina Foïs !

Yo yo bigup camarade du 94 !

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